Impressionnant atterrissage d’un A380 sur une piste mouillée (Vidéo)
L’appareil tangue, essaie de rester aligné à la piste, mais finit par se mettre en crabe. (Photo par Aksana / Adobe Stock)
Les atterrissages d’avion de ligne fascinent les passionnés d’aviation et le grand public. Avec des conditions peu favorables sur les pistes recevant les vols, les atterrissages deviennent difficiles et donnent lieu à des scènes encore plus spectaculaires.
Dans le domaine de l’aviation civile, chaque atterrissage est unique. Cela est déterminé principalement par les conditions météorologiques et leurs influences dans l’aéroport d’arrivée. Les pilotes de ligne se préparent différemment pour chaque phénomène.
Si l’aéroport est confronté au vent, le pilote se prépare dès qu’il amorce son approche pour maintenir la trajectoire de son appareil sur l’axe de la piste. Le plus dur dans cette procédure et de combattre les rafales latérales et de redresser l’avion à chaque fois qu’il déraille de sa trajectoire.
Dans le cas du brouillard, certaines pistes sont équipées du système ILS (Instrumental Landing System) qui guide l’avion lors de l’atterrissage. Ce système aide l’avion et son pilote à atterrir malgré une absence totale de visibilité. Au moindre doute, il remet les gaz et retente une nouvelle tentative plus sûre.
Des atterrissages d’avions sur pistes mouillées
Et si la piste d’atterrissage est mouillée ou glissante, quelles sont les marges de manœuvres qui se présentent aux pilotes ? Dans la plupart des cas, une piste mouillée requiert un atterrissage brutal, ce qui permet de réduire les risques de dérapage ou d’aquaplanage qui ferait patiner les pneus du train d’atterrissage.
Pour éviter ces risques, les pilotes font parfois exprès d’atterrir brutalement, en effectuant une décente rapide. En temps normal, le taux de descente à l’atterrissage est de 2 à 3 pieds par seconde. Mais les pilotes peuvent dépasser le taux de quatre pieds par seconde pour effectuer un atterrissage brutal.
À titre d’exemple, le constructeur Boeing explique que ses appareils peuvent effectuer des atterrissages avec un taux de descente maximal de 10 pieds (environ 3 mètres) par seconde. Il faut juste savoir que, plus la vitesse de descente est rapide, plus l’atterrissage est brusque.
Et c’est ce qui permet aux pilotes d’éviter une sortie de piste à cause d’une piste mouillée, glissante ou verglacée. Il n’y a donc pas lieux d’avoir peur lorsqu’un avion atterrit brutalement, dans la plupart des cas, il est voulu.
Atterrissage très calme d’un A380 sur une piste mouillée
Sur les réseaux sociaux, les vidéos d’atterrissages d’avions dans des conditions météorologiques difficiles sont largement suivies par les passionnés d’aviation, mais aussi par le large public. Voici une compilation d’atterrissages sur piste mouillée, partagée sur Facebook, à l’aéroport de Singapour.
La vidéo commence par l’atterrissage d’un imposant Airbus A380. Le temps ce jour-là était pluvieux et légèrement venté. La piste visiblement mouillée n’a pas empêché les avions d’atterrir « calmement ».
Dans ce premier atterrissage, le pilote a effectué une manœuvre plutôt très calme. Après quelques légères déambulations à cause du vent, les roues du train d’atterrissage du gigantesque A380 touchent au sol l’une après l’autre sans aucune secousse. Les passagers à bord n’ont surement rien senti.
L’avion a poursuivi sa course sur la piste, expulsant violemment l’eau qui entravait la trajectoire des roues. L’appareil réduit sa vitesse et effectue son premier virage pour rejoindre le terminal et permettre aux passagers de débarquer dans l’aérogare.
D’autres avions ont atterri sur cette même piste les uns après les autres. Dans tous les cas, les atterrissages ont été tous très calmes. L’aquaplanage, phénomène redouté sur une piste mouillée, n’a pas eu de grand effet sur l’ensemble des atterrissages que l’on peut admirer dans cette séquence.
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