Les 7 endroits les plus sales de l’avion, selon une hôtesse de l’air

(Photo par ververidis / Adobe Stock)

À moins d’être minutieusement entretenus, les endroits partagés par plusieurs personnes ne sont jamais aussi propres que l’on imagine. C’est d’autant plus vrai en avion, où le manque d’espace se fait rapidement ressentir. Les microbes pullulent, et les voyageurs s’y exposent dès qu’ils embarquent à bord.

Pour mieux s’en prémunir, une hôtesse de l’air nous propose de découvrir quels sont les 7 endroits les plus sales en avion. Elle recommande vivement d’éviter de les toucher. Découvrons cela sans plus tarder.

Les accoudoirs

Les bactéries peuvent proliférer assez longtemps au niveau des accoudoirs. « Jusqu’à 96 heures en ce qui concerne la bactérie E. coli, soit bien plus longtemps dans les toilettes », précise l’hôtesse de l’air en se basant sur les résultats d’une étude scientifique. Elle ajoute que le risque d’infection émane du contact de vos doigts avec vos yeux, votre bouche ou votre nez.

Les tablettes de repas

L’agente de bord nous apprend que les tablettes des sièges ne sont nettoyées qu’une seule fois par jour. Et encore, cela varie d’une compagnie aérienne à une autre !

« Il y a quelques années, une étude a montré que les deux tiers des tablettes d’un avion contenaient des germes hospitaliers dits “multirésistants” », déclare l’hôtesse. Des neurovirus pouvant être à l’origine de diarrhée et de vomissements ont également été détectés.

Le siège des toilettes

Comme sur la terre ferme, les toilettes des avions se transforment très vite en nid à germes qui se propagent faute de lavage de mains. Certains critiqueront le manque d’hygiène de leurs voisins de cabine, mais ce n’est pas là l’unique raison.

L’absence de lavage de mains résulte également des lavabos beaucoup trop petits et de l’espace insuffisant dans les toilettes. Cette étroitesse agace fortement les passagers, qui ne se lavent pas toujours les mains à la sortie des sanitaires.

L’environnement des toilettes

Après avoir utilisé les toilettes, la première chose que touchent les passagers n’est autre que le bouton de la chasse d’eau. L’hôtesse de l’air révèle que la bactérie E.coli peut résister jusqu’à 2 jours sur cette surface.

Suite à cela, que vous vous laviez les mains ou non, vous touchez la poignée de la porte pour sortir des toilettes. Vos mains finissent donc « contaminées par les bactéries laissées par les autres personnes n’ayant pas respecté les règles d’hygiène de base ».

Les dossiers de sièges

Après les WC, la chasse d’eau, la poignée de la porte des toilettes, viennent les dossiers des sièges. Les passagers ont généralement tendance à s’agripper au coin des dossiers des sièges pour ne pas tomber lorsqu’ils retournent à leurs places.

« Les dossiers des sièges dans l’allée à côté des toilettes sont donc un endroit de l’avion qui est touché par presque tous les passagers », explique l’hôtesse. C’est ce qui en fait un véritable nid à germes et autres champignons.

La pochette du siège

Si la bactérie E.coli survit 4 jours sur les accoudoirs, « ce n’est rien comparé à sa survie sur la poche qui se trouve devant vous », révèle l’agente de bord avant d’ajouter : « Le matériau utilisé semble profiter aux micro-organismes. Les germes y survivent jusqu’à 168 heures, soit 7 jours ».

Pire encore, ces petites pochettes sont rarement nettoyées. Pourtant, tout le monde les touche et y dépose même quelques déchets à l’occasion, comme des mouchoirs usagés. « Il va falloir penser à acheter plus qu’un paquet de lingettes désinfectantes ! », ironise l’hôtesse de l’air à ce propos.

Le sol

Le sol des avions regorge de bactéries en tout genre « avec une moquette qui n’est pas nettoyée en profondeur aussi souvent qu’elle le devrait », dévoile l’experte dans sa vidéo. Elle encourage les passagers à ne jamais se balader pieds nus ou en chaussettes dans l’avion. Le risque d’infection est bien présent. « Idem pour le sol des toilettes, ce n’est pas forcément de l’eau par terre », conclut l’hôtesse.

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