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Voyage en Europe : voici les 3 villes où les taxes de séjour sont les plus élevées

Voyage en Europe : voici les 3 villes où les taxes de séjour sont les plus élevées

Amsterdam - Pays-Bas / Par CPN / Adobe Stock

De nombreux pays en Europe ont introduit ou augmenté leurs taxes touristiques pour cette année 2024. Voici tout ce qu’il faut savoir à propos de ces redevances avant de se rendre dans les destinations qui les imposent.

À Venise, en Italie, la ville a décidé d’appliquer un nouveau droit d’entrée de 5 euros par personne pour les visiteurs d’un jour pendant 29 jours, et ce, pendant la période de pointe entre avril et mi-juillet.

Voici les villes européennes ayant la taxe touristique la plus élevée en 2024

Pour s’acquitter de cette taxe, les visiteurs d’un jour doivent s’inscrire en ligne et télécharger un code QR, ils pourraient être vérifiés au hasard. Si un voyageur ne détient pas le code, il doit payer la taxe sur place, mais avec une amende pouvant aller jusqu’à 100 euros.

Venise est la dernière ville européenne à annoncer une taxe pour ses visiteurs pour 2024. Amsterdam avait annoncé auparavant qu’elle augmenterait sa taxe de séjour à 12,5 % en 2024, ce qui en fait la taxe la plus élevée d’Europe.

En Europe, les villes ayant les taxes les plus élevées sont donc Amsterdam avec 12,5 % du prix de la nuitée, Barcelone avec jusqu’à 6,25 € par personne et par nuit et Paris avec environ 4 € par personne et par nuit.

À n’en citer que ces villes, force est de constater que de nombreuses destinations en Europe ont décidé d’introduire des taxes au moment où la demande sur les voyages augmente.

« Les pays qui dépendent du tourisme sont en train de rattraper leur retard »

Selon Jason Block, PDG d’une société de conseil en voyage, cité ce jeudi 25 janvier par le journal USA Today, on s’inquiète de plus en plus « du surtourisme et de la pression qu’il exerce sur les infrastructures locales et sur l’environnement ».

Selon lui, « les pays qui dépendent du tourisme en tant qu’industrie, notamment ceux durement impactés par la pandémie, sont en train de rattraper leur retard », en partie à travers ces redevances. De plus, il s’avère que ces mesures n’ont pas d’impact sur la demande.

Pour expliquer ce phénomène croissant, l’expert explique que toutes les destinations ont pratiquement des taxes de séjour, d’une manière ou d’une autre. À titre d’exemple, elle est souvent ajoutée dans la facture finale de l’hôtel.

Ces derniers temps, de plus en plus de destinations augmentent ces frais pour faire face à la hausse du nombre de touristes. En outre, d’autres formes de taxes apparaissent également, dont le droit d’entrée, les taxes environnementales et les prélèvements séparés.

Taxes de séjour : quel impact sur les voyageurs ?

En tout cas, « il n’y a que des mauvaises nouvelles pour les voyageurs », a déclaré Jason Block. Les recettes sont généralement destinées à améliorer la vie des résidents, mais elles permettent aussi, en théorie, d’améliorer l’expérience des voyageurs.

Or, l’expert estime qu’il est décevant de devoir payer une taxe pour son séjour de rêve « pour au final vivre une mauvaise expérience parce que les égouts sont débordés ou que les routes sont en mauvais état ».

Par ailleurs, il ajoute que ces frais peuvent sembler sans importance à première vue, mais ils peuvent rapidement s’accumuler. « Lorsque vous faites le total pour une semaine pour une famille de quatre personnes, même s’ils partagent une seule chambre d’hôtel, ce n’est pas négligeable », estime-t-il.

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